La métallerie a du génie… écologique !

mardi 26 mars 2013

Samedi 16 mars dernier, le lycée professionnel Saint Joseph de Dijon ouvrait ses portes aux futurs élèves. Pour marquer le lien qui nous unit depuis plusieurs années avec son atelier de métallerie, nous avons été invités le temps d’une journée à tenir un stand entre les postes de soudure, de cerclage et de découpe des métaux.

C’est en effet dans cet espace que prennent vie certaines des structures que nous inventons et qui trouveront leur place au cœur des espaces verts ou naturels de la Ville de Dijon.

 

Ainsi, il y a bientôt deux ans, un hôtel à insectes original est sorti des ateliers. Un escargot géant, qui une fois rempli par les enfants de l’école Maladière d’éléments naturels bien choisis, constitue un refuge pour les insectes auxiliaires.

 

Aujourd’hui, ce sont les biotopes relais qui prennent forme dans l’atelier. Prochainement installés au sein de l’Espace Naturel Partagé Urbain du bois du ru de Pouilly, ces différents éléments permettront d’améliorer les potentialités écologiques du site et constitueront des habitats de substitution pour la faune (batraciens, micromammifères, hérissons, insectes…).

Outre leurs atouts esthétiques et utilitaires, ces structures ont l’intérêt d’être pérennes et adaptées à des aménagements en plein air. Ils constituent également des supports pédagogiques précieux dans le cadre d’animations auprès d’enfants et d’adultes.

 

La réalisation en direct d’un des gabions a illustré la variété des emplois des productions de la métallerie. Ainsi, le fruit du savoir-faire des enseignants et des élèves ne conduit pas seulement à la réalisation d’escaliers ou de portails, mais peut aussi prendre la forme d’aménagements écologiques.

 

A travers notre stand de présentation, les élèves et les visiteurs ont pu découvrir le concept de génie écologique et ses diverses applications. Des panneaux d’exposition et la présence d’une représentante remarquée de la faune bourguignonne en voie de disparition : l’écrevisse à pattes rouges, ont facilité les échanges et suscité l’intérêt d’un public curieux.

 

Notre participation était en quelque sorte notre façon de remercier les enseignants et les élèves pour leur travail, mais aussi de valoriser et d’encourager des métiers à la fois manuels et intellectuels.